Conférence de Madrid sur ll'adoption en Europe

L’après-midi a débuté par la présentation des Docteurs Fréderic SORGE, Pédiatre consultation COCA, hôpital Necker à Paris, et Aurélie HARF, Pédopsychiatre à la consultation d’adoption internationale de la maison des adolescents à Paris, sur le thème de l’état de santé des enfants adoptables en Afrique, avant que Mme Jette WURTZ, n’expose le point de vue Danois sur l’adoption et ses particularités sur le continent africain. A son tour, Mme Yvonne DENAIX, administratrice de l’organisme autorisé pour l’adoption «Lumière des enfants», a présenté l’activité de cet OAA, ses modalités d’implantation dans certains pays et les particularités du travail à effectuer auprès des familles ayant un projet d’adoption sur ce continent. Cette journée s’est conclue par le thème de l’adoption intrafamiliale en Afrique, un sujet préparé et présenté par Mme LUCCIN-AKINDOU, chef du bureau des adoptions au Conseil général de Seine Saint Denis, qui a su donner un éclairage particulier et amener à une réflexion sur la question de l’application du principe de subsidiarité dans le cadre de ces adoptions. En tout dernier lieu les conditions de délivrance de visas d’autres types que les visas long séjour adoption ont fait l’objet d’une double intervention de Mme Monique PACETTI du MAE, mission pour la politique des visas et de Mme Gaëlle LE PAPE, de la direction de l’immigration, sous direction des visas du ministère de l’Intérieur. Elles ont notamment présenté en détail la situation des enfants sous « Kafala ». Des échanges avec la salle ont eu lieu sur la question des visas à délivrer dans le cadre des adoptions intrafamiliales. Enfin, M. Thierry FRAYSSE a conclu la journée d’échanges en remerciant notamment l’ensemble des participants et outre le rappel des spécificités relatives à l’adoption en Afrique dont les croyances et les valeurs familiales n’ont permis d’ouvrir que récemment ce continent à l’adoption, il a souligné les enseignements de fond qu’a apporté cette journée, notamment l’importance que revêt l’implantation des OAA et de l’Agence française de l’adoption en Afrique ainsi que l’intérêt à encourager la ratification de la Convention de la Haye par de nouveaux pays afin de garantir l’éthique et de sécuriser les procédures d’adoptions. Source: Séminaire en Espagne